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Les enjeux de la protection des travailleurs isolés

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Aujourd’hui, un employeur est tenu à plusieurs obligations vis-à-vis de ses employés. Il doit lui fournir un travail rémunéré, exécuter le contrat de travail de bonne foi, favoriser son évolution professionnelle, assurer sa formation. Mais l’une des obligations les plus importantes qui incombent à l’employeur, c’est d’assurer la sécurité de ses employés et de protéger leur santé. Il existe un certain nombre de solutions à mettre en place dans les locaux de son entreprise. Se pose la question de la situation des employés, qui, pour exercer leurs fonctions, travaillent de manière isolée. 

Protection des travailleurs : ce que dit la loi

Selon l’article L. 4121-1 du Code du travail, « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Cela fait partie de la politique de gestion des risques en entreprise et de la démarche de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). À ce titre, la loi a prévu un certain nombre de dispositifs visant à contraindre les employeurs à évaluer et à limiter les risques pouvant nuire à la santé et à la sécurité des employés. C’est dans ce cadre que la loi a mis en place le DUERP (le document unique d’évaluation des risques professionnels) qui liste les risques et qui met en place des solutions de protection. Lorsqu’une entreprise emploie des salariés en situation de travail isolé, cela doit figurer dans le DUERP.

Comment protéger les travailleurs isolés ?

Il est important de protéger les travailleurs isolés en leur fournissant différents types de protection. Il ne s’agit pas seulement de protection individuelle de type EPI (uniforme, combinaisons, masques, gants…). Les travailleurs ont besoin d’un dispositif d’alerte qui préviendra une plateforme de téléassistance en cas de problèmes (chute, accident, agression, malaise…). Une fois avertie, cette plateforme « géolocalisera » le travailleur et appellera les secours afin de lui prêter assistance. C’est le cas de la gamme d’équipements de protection du travailleur isolé Doomap qui se décline en montres, en boîtiers et en smartphones. Ils détectent les mouvements pour déceler les malaises, les chutes, les agressions. L’alerte peut aussi être déclenchée manuellement. Pour s’adapter à tous les corps de métier, l’entreprise propose des offres sur mesure et sans engagement. 

Quelles sont les différentes catégories de travailleurs isolés dans une entreprise ?

D’après les chiffres, on estime que 10 % des salariés d’une entreprise travaillent de manière isolée. 

  • Les techniciens de maintenance qui sont envoyés sur différents lieux d’intervention
  • Les opérateurs de production qui interviennent sur des machines puissantes et dangereuses dans des lieux isolés
  • Les conducteurs, les chauffeurs routiers, les chauffeurs de car et les livreurs
  • Les agents de sécurité ou les contrôleurs dans les transports
  • Les veilleurs de nuit
  • Les agents d’entretien et de propreté
  • Les éboueurs et agents de déchetterie
  • Les artisans qui interviennent sur différents chantiers dans la construction et le BTP
  • Le personnel de manutention et les caristes dans les grands entrepôts
  • Les professionnels de santé en libéral, les médecins et pharmaciens de garde, les laborantins
  • Les agriculteurs
  • Les agents des eaux et forêts, les bûcherons, les gardes-chasse et les gardes-pêche
  • Tous les employés qui effectuent une partie de leurs fonctions en télétravail, même s’il s’agit de tâches administratives

Aujourd’hui, la gestion des risques en entreprise contraint les entreprises à protéger davantage leurs employés et mettre en place des dispositifs de protection spéciaux pour les travailleurs isolés. Aujourd’hui, des entreprises proposent des technologies qui permettent d’assurer les alertes en cas de problème, ce qui constitue une très grande avancée pour une démarche RSE.

Julie
Julie
Je m’appelle Julie Charles, j’ai 27 ans, et je suis restauratrice de meubles anciens. Dans mon atelier, je recolle les morceaux du passé, je redonne du sens aux veines du bois, je répare sans effacer les traces du temps. Ce métier, exigeant et discret, m’a appris une chose essentielle : ce qui dure est souvent ce qu’on ne regarde plus. C’est exactement cette idée qui m’a poussée à créer Pitas — un magazine francophone dédié aux choses passionnées mais pas toujours visibles du web. Pitas, c’est mon carnet de bord numérique : j’y raconte les initiatives, les sites, les voix, les débats et les obsessions qui traversent la toile francophone, sans faire la une, mais qui construisent, doucement, une autre culture en ligne. Je m’intéresse à tout ce qui a une âme : – Les petits forums de niche, les newsletters passionnées, les micro-communautés engagées – Les débats sur le langage, les féminismes, les pratiques numériques alternatives – Les zones grises du web, entre artisanat digital et espaces de résistance créative Ce qui me rend unique ? En parallèle de mon métier manuel, je suis aussi marcheuse de nuit. Quand la ville s’endort, je sors. Je marche dans les rues désertes, j’observe les lumières, je pense aux pages web qui s’écrivent en silence, aux idées qui s’échangent à 3h du matin. Je crois que le web a sa part de nocturne — et que c’est souvent là, dans le calme et l’oubli, qu’on trouve les contenus les plus vrais. 📌 Ce que vous trouverez sur Pitas : – Des chroniques sur les dynamiques du web francophone : forums, réseaux, outils, plateformes émergentes – Des portraits de créateurs et créatrices numériques méconnus, artisans du contenu – Des réflexions sur le lien entre numérique et lenteur, attention, mémoire, soin – Des coups de cœur, parfois des colères, toujours argumentés – Une écriture intime mais informée, artisanale mais connectée Je ne cherche pas à décrypter les tendances. Je cherche à comprendre les passions. Bienvenue sur Pitas. Ici, on regarde l’écran comme on regarde une commode centenaire : avec soin, patience, et curiosité.

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